C'est l'doudou, c'est l'mama, c'est l'poupet d'St George qui va !!!!! - (ca 1819)

Auteur(s), créateur(s), collaborateur(s) : Madou, Jean-Baptiste
Collection(s) : Université de Mons (UMONS)


Type d'objet représenté: Estampe, gravure
Lieu de conservation de l'objet original: Bibliothèque centrale
Titre: C'est l'doudou, c'est l'mama, c'est l'poupet d'St George qui va !!!!!
Auteur(s), créateur(s), collaborateur(s): Madou, Jean-Baptiste (auteur)
Editeur: s.n.
Année de création de l'objet original: ca 1819
Lieu de création de l'objet original: s.l.
Autre(s) identifiant(s): E 1336
Langue de l'objet original: Français
Résumé: François Gossart (1769-1846), pharmacien-chimiste de profession, a introduit la lithographie à Mons, dès 1816. Il s’agit d’une technique d’impression qui permet de reproduire à de multiples exemplaires un tracé exécuté avec un corps gras sur une pierre calcaire préparée. À Mons, plusieurs artistes s’emparent de cette technique pour réaliser des vues de la ville, de la fortification montoise, des portraits ou encore des scènes tirées du folklore local. La Bibliothèque centrale conserve dans son fonds iconographique plusieurs lithographies illustrant le combat dit Lumeçon dont une sans mention d’auteur ni de date. En dessous de l’image sont repris les deux premiers vers de l’hymne El Doudou : « C’est l’doudou, c’est l’mama, c’est l’poupet d’St-George qui va !!! ». Émile Hublard, conservateur, de 1894 à 1927, de la Bibliothèque publique de Mons, l’attribue à l’artiste belge Jean-Baptiste Madou (1796-1877) et date celle-ci de 1819. Madou, en tant que géomètre au Waterstraat, a séjourné à Mons dans le cadre des travaux du canal de Mons à Condé. Lors de son séjour, il a eu l’occasion de s’initier à la lithographie avant d’être recruté par Marcellin Jobard qui vient de créer en 1820 son établissement lithographique à Bruxelles. Cette lithographie représente le combat de Saint-Georges et du dragon sur la Grand-Place dont les bâtiments sont esquissés à l’arrière-plan. La scène regroupe à la fois le dragon et son porteur, Saint-Georges à cheval, des Chin-Chins portant des vessies, poursuivis par un chien et de nombreux spectateurs. Il n’y a pas de corde pour les retenir. Ce sont les Chin-Chins qui les repoussent assez violemment car plusieurs gisent par terre, renversés. Il n’y a ni Hommes sauvages ni Diables. Cette planche possède un air de famille indéniable avec deux autres représentations du combat dit Lumeçon : la lithographie de Marcellin Jobard et la gravure de l’artiste français Antoine Thiébault. Faute de mentions d’auteur et de date d’impression sur ces deux lithographies, il n’est pas évident d’établir laquelle des deux, entre celle attribuée à Madou et celle de Jobard, a été imprimée la première. (Christine Gobeaux)
Description physique de l'objet représenté: 1 lithographie, 21,2 x 31,2 cm (image), 29,2 x 46,2 cm (feuille)
Mots-clés: Mons (Belgique) -- Folklore -- Ducasse; Mons (Belgique) -- Doudou
Fait partie du: Oeuvre protégée
URI/URL: http://biblio.umons.ac.be/public/bv/?p=4422
Collection(s) :Université de Mons (UMONS)

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