(Mons) Caserne Guillaume

Auteur(s), créateur(s), collaborateur(s) : Wauquière, Etienne; Liez, Nicolas
Collection(s) : Université de Mons (UMONS)


Type d'objet représenté: Estampe, gravure
Lieu de conservation de l'objet original: Bibliothèque centrale
Titre: (Mons) Caserne Guillaume
Auteur(s), créateur(s), collaborateur(s): Wauquière, Etienne (auteur)
Liez, Nicolas (auteur)
Editeur: Wauquière
Année de première publication ou diffusion: ca 1830
Lieu de création de l'objet original: Mons
Autre(s) identifiant(s): E 586 (A)
Langue de l'objet original: Français
Résumé: La caserne d’infanterie Guillaume est construite, de 1824 à 1827, entre la Croix-Place et la Trouille à l’emplacement de l’ancien couvent des Carmes déchaussés. Ces derniers avaient acquis l’hôtel des seigneurs d’Havré, à leur arrivée à Mons, en 1647. LeŒuvre de Remy De Puydt, architecte du Génie hollandais, la caserne est un vaste bâtiment en briques rouges et pierres bleues destiné à abriter un régiment d’infanterie. Elle porte le nom de Guillaume Ier, roi des Pays-Bas. Elle sera occupée par l’armée jusqu’en 1957. En 1934, Albert Devèze, ministre de la Défense nationale, lui donne le nom de « caserne Major Sabbe » en l’honneur de cet officier tué en octobre 1918 à Landegem, à l’ouest de Gand.En 1960, une grande partie du bâtiment est mis à la disposition de l’École normale de l’État qui deviendra le Lycée Jean d’Avesnes. En 1992, la Communauté française rachète le bâtiment au ministère de la Défense nationale. Télé MB (Télé Mons-Borinage) s’y installe. En 1995, la caserne est rebaptisée « le Carré des Arts » et est vouée à des activités culturelles. Elle héberge l’École Supérieure des Arts Plastiques et Visuels (ESAPV) et quelques classes du conservatoire de musique.La lithographie de Nicolas Liez et Etienne Wauquière nous présente la caserne vers 1850. On peut apercevoir à droite de celle-ci le couvent des Sœurs noires avec sa chapelle, occupé de nos jours par les Ateliers des Facultés universitaires catholiques de Mons. Une autre chapelle, plus petite, est également dessinée. Elle faisait partie à l’origine du couvent avant de devenir le siège de la Confrérie de Saint-Jean le Décollé.Après avoir suivi des cours à l’Académie des Beaux-Arts de Charleroi et d’Anvers, Etienne Wauquière (1808-1869) est nommé directeur de l’Académie de Charleroi en 1830. À partir de 1841, il devient professeur de dessin à l’Académie des Beaux-Arts de Mons dont il sera le directeur de 1856 à 1869. Il collabore avec le pharmacien François Gossart qui a introduit la lithographie à Mons. En 1829, il publie un album de « Vues de Mons » qui comprend 40 planches dont les notices annoncées ne furent jamais publiées. Il semble avoir abandonné la lithographie après 1830, hormis le portrait de Henri Delmotte lithographié en 1841. Outre ses dessins, Wauquière a lithographié ceux de ses contemporains – Nicolas Liez, Gaspard L’Heureux ou encore Jean-Baptiste Madou.Nicolas Liez (1809-1892) est entré à l’Académie de Mons en 1827 où il rencontre Waucquière. De 1830 à 1832, il travaille à Charleroi avant de retourner à Luxembourg. Outre le métier de lithographe, il fut également graveur, architecte, orfèvre et sculpteur. Il termine comme directeur artistique de la faïencerie Villeroy et Boch.(Christine Gobeaux)
Description physique de l'objet représenté: 1 lithographie, 18,5 x 20,5 (image), 26 x 32 cm (support)
Support : papier
Fait partie du: Oeuvre protégée
URI/URL: http://biblio.umons.ac.be/public/bv/?p=6137
http://donum.bicfb.be/handle/bicfb/11428
Collection(s) :Université de Mons (UMONS)

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