Frieze of Froken Freaks - (2008)

Auteur(s), créateur(s), collaborateur(s) : Kasimir, Marin (1957-....)
Collection(s) : Université de Liège (ULiège)


Type d'objet représenté: Objet d'art
Lieu de conservation de l'objet original: ULiège - Musée en plein air
Titre: Frieze of Froken Freaks
Auteur(s), créateur(s), collaborateur(s): Kasimir, Marin (1957-....) (auteur)
Editeur: Musée en plein air ULiège
Année de création de l'objet original: 2008
Autre(s) identifiant(s): MPA0122
Résumé: Les 13 photographies panoramiques qui composent Frieze of Frozen Freaks ont été tournées à Liège en 2006, en préparation de l’installation de Marin Kasimir pour l’exposition Images Publiques (mai-septembre, 2006, Liège). Imprimées sur des supports souples, elles habillaient alors la partie cylindrique du fût des colonnes de la première cour du Palais des Princes-Evêques. « Mes images y perdaient leur lisibilité simultanée, frontale. Il fallait tourner autour des pièces pour les découvrir. Avec le projet du Sart-Tilman, je les ai remises à plat, en les reliant les unes autres », explique l’artiste. Pour composer Frieze of Frozen Freaks, le travail ne se limite donc pas à des choix de mise en scène, de prise de vue ou de tirage. Il y a toute une recherche pour juxtaposer des images disparates dans une suite cohérente ; « Je devais arriver à créer un faux panorama avec des vrais panoramiques ». La qualité des sutures, sensible notamment dans la fluidité des ciels, donne à la frise une unité à même de laisser penser que l’on a à faire à un espace vraisemblable, rythmé par une curieuse construction à l’allure de rotonde. En réalité, il s’agit de lieux distincts. Les tournages ont été bien tous réalisés à Liège, mais dans des lieux et à des moments différents : pour une part, à l’intérieur de la cour Palais des Princes-Evêques pendant les semaines qui ont précédé l’ouverture d’Images Publiques et, pour une autre part, dans le quartier nord à l’occasion du Carnaval. L’espace de la frise est donc aussi irréel que les créatures qui le peuplent. En associant le gros plan et le grand angle, Marin Kasimir imprime des déformations hallucinantes aux corps des figurants. Le rapport avec l’iconographie débridée des colonnes de la cour du Palais avec leurs visages grimaçants, têtes de fou et autres masques emplumés, est évident. Sur le mode allégorique, l’artiste nous invite encore à y reconnaître « une danse macabre contemporaine » suggérant tant la vanité de l’existence humaine que l’égalité des hommes devant la mort.
Matériau, support de l'objet original: Frise de panneaux lumineux
Fait partie du: http://purl.org/cfb-repo/semantics/protected
???metadata.dc.rights.holder???: Marin Kasimir / Musée en plein air ULiège
URI/URL: http://hdl.handle.net/2268.1/3957
Collection(s) :Université de Liège (ULiège)

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