Recueil précieux de la maçonnerie adonhiramite. Première [- seconde] partie

Auteur(s), créateur(s), collaborateur(s) : Guillemain de Saint-Victor, Louis
Collection(s) : Université de Mons (UMONS)


Type d'objet représenté: Livre, monographie
Lieu de conservation de l'objet original: Bibliothèque centrale (Réserve précieuse)
Titre: Recueil précieux de la maçonnerie adonhiramite. Première [- seconde] partie
Auteur(s), créateur(s), collaborateur(s): Guillemain de Saint-Victor, Louis (auteur)
Editeur: Philarethe
Année de première publication ou diffusion: Fausse adresse d'édition1786-1787
Lieu de création de l'objet original: Philadelphie
Autre(s) identifiant(s): 1103/55
Langue de l'objet original: Français
Résumé: Ce livre, intitulé « Recueil précieux de la maçonnerie adonhiramite », a souvent été réédité. La première édition paraît, en quatre volumes, en 1781. Elle comprend la « Vraie maçonnerie d’adoption » et un recueil de « Cantiques maçonniques dédiés aux dames ». L’ouvrage est anonyme. Le nom de l’auteur Guillemain de Saint Victor n’apparaîtra que dans les éditions du 19e siècle. Sous la Révolution française, la franc-maçonnerie connaît une éclipse. Placée ensuite sous la protection de Napoléon, elle reprendra tout son lustre d’antan. Le lieu d’édition de ce recueil, non dépourvu de symbolisme, est fictif comme c’est souvent le cas pour les ouvrages qui paraissent sans la permission du Roi. L’énoncé de l’adresse – rue de l’Equerre, l’A-plomb − fait référence aux emblèmes de la franc-maçonnerie. En frontispice figure une planche d’emblèmes dont l’explication est donnée aux pages I à IV.Initialement la franc-maçonnerie ne connaissait que trois niveaux initiatiques, celui de l'Apprenti, suivi un an plus tard de celui de Compagnon et un an plus tard encore du grade de Maître. Mais au cours du 18e siècle de nombreux autres niveaux sont créés, dénommés hauts grades, à connotations principalement légendaires et bibliques. Le mot grade n'est pas très approprié car l'égalité entre les maçons est absolue. Idéalement il faudrait parler de degrés, mais les mauvaises habitudes ont persisté dans le langage courant de la franc-maçonnerie.Ce document provient de la bibliothèque de l’avocat et homme politique montois, Nicolas Defuisseaux (1802-1857) comme l’atteste l’ex-libris manuscrit figurant au recto du premier feuillet de garde. Defuisseaux fut membre, à Mons, de la loge La Concorde, en 1826, puis de La Parfaite Union où il occupa les plus hautes fonctions. Sa bibliothèque est acquise en 2009 par l’Université de Mons avec la participation de l’ASBL les « Amis des Bibliothèques de l’Université de Mons ». Composée de 309 volumes, elle reflète les centres intérêts de son créateur avec des ouvrages portant sur le droit, l’histoire locale, la franc-maçonnerie sans oublier la littérature et l’histoire économique, politique et sociale. Nicolas Defuisseaux a fait relier plusieurs de ses livres selon ses goûts. La reliure de ce livre porte la signature en lettres dorées « Beckers relieur » au bas du dos. (Christine Gobeaux)
Description: Ex-libris manuscrit "N. Defuisseaux Université libre, 1848" au recto du premier feuillet blanc
Description physique de l'objet représenté: 2 parties reliées avec La vraie maçonnerie d'adoption... (118-[2] p., 3 pl. h.-t. ; 153-[3] p. , 1 pl. dépl. h.-t. ; 142-[2] p.) ; in-12
Reliure : Reliure demi-chagrin vert foncé, plats de papier coulé, dos à larges nerfs orné et doré, gardes de papier ombré, tranches marbrées. Reliure signée "Beckers relieur" en lettres dorées dans le bas du dos.
Mots-clés: Franc-maçonnerie
Fait partie du: Oeuvre protégée
URI/URL: http://biblio.umons.ac.be/public/bv/?p=5728
Collection(s) :Université de Mons (UMONS)

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